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TEMOIGNAGES
 


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Henriette RODRIGUEZ avait à peine 18 ans quand elle est tombée amoureuse de Crescencio, un détenu républicain espagnol du camp de Gurs. Par amour, elle l'a rejoint derrière les barbelés. Par amour, elle l'a suivi, plus tard, en Espagne, avant de revenir avec lui s'installer en France et y fonder une famille. Elle est la preuve qu'il suffisait de regarder au-delà des barbelés pour s'apercevoir qu'il y avait des êtres humains. Un seul petit regard ! Pas forcément de l'amour, mais un peu de compassion aurait certainement suffit à sauver des vies humaines ! Mais pendant ce temps, des technocrates zélés et soucieux de leur carrière (Maurice Papon en tête) raflaient et livraient aux autorités allemandes des juifs étrangers et français. Henriette Rodriguez intervient aujourd'hui dans des écoles et des lycées pour l'indispensable devoir de mémoire.
 


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Le témoignage d'un jeune juif originaire de la ville de Mannheim en Allemagne raflé le 22 octobre 1940 et déporté avec sa famille au camp de Gurs où il séjournera jusqu'en 1941. A l'époque, Daniel Barnea Hagoshrim s'appelait Werner Heilbronner. Il réside actuellement en Israël et a accepté d'apporter son témoignage sur la vie au camp.
 


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Le Dr Jean CALMUS a séjourné au camp de Gurs en tant que médecin auxiliaire d'août 1940 à juin 1941. Comme bien d'autres, Jean Calmus a fait preuve d'humanité en soigant les malades, en favorisant des évasions. Il fait partie de ces français qui, sans être des héros, ont été l'honneur de la France durant cette sombre période de son histoire. Jean Calmus nous a adressé de nombreux documents, il a également accepté de témoigner sur ce site. Il est aujourd'hui décédé.
 

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L'itinéraire de Jacob, Rébecca et Evelyne LASKER. Cette famille de juifs polonais a immigré successivement en Autriche, en Belgique et en France pour échapper aux persécussions antisémites. C'est pourtant dans la région de Toulouse que le destin a fini par les rattraper pour un ultime et tragique retour dans leur patrie d'origine. Après un séjour au camp de Gurs, Jacob Lasker sera raflé en compagnie de sa femme et de sa petite fille. Leur long et douloureux voyage s'achèvera à Auschwitz. Aujourd'hui, le village de Haute-Garonne qui les avait hébergés durant cette sombre période se souvient ...
 

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Antonio-Louis HERREROS. Le témoignage d'un fils d'immigré espagnol riche d'enseignements sur la défaite française. Capturé sans pouvoir tirer un coup de feu, prisonnier de guerre en Allemagne, son sort n'a rien eu à voir avec celui réservé aux juifs. Son histoire éclaire pourtant de façon significative l'état des troupes françaises et la défaite de 39. L'histoire ordinaire d'un jeune homme qui a eu vingt ans au mauvais moment !
 
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LE FOULARD ROUGE DE VICTOR
Le texte intégral de la nouvelle de Charles Darroman. L'auteur, par ailleurs Président de la délégation départementale 47 de l'A.F.M.D., y égraine ses souvenirs d'enfance et plus particulièrement sa rencontre avec Victor, exilé républicain espagnol dans les Landes. C'est frais, c'est émouvant, c'est profond, c'est à lire ! Le petit cadeau aux visiteurs du site !
© Charles DARROMAN  1996

A.F.M.D. : Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation